PORTRAITS DE QUELQUES_UNS DE NOS DESIGNERS
Ceux qui tissent les motifs de demain
Portrait 1 – Naomi – Tokyo, Japon
Petits mondes, grandes idées.
Non seulement Naomi dessine depuis l’enfance mais elle construit aussi des mondes miniatures ! Ses maisons miniatures sont faites avec des morceaux de bois flotté, des coquillages et des rebuts trouvés au bord de la mer! À Tokyo, dans un minuscule atelier de bois, elle compose des paysages invisibles à l’œil nu : des forêts suspendues, des jardins flottants, des mers calmes comme des silences.
Son motif préféré chez Nappart ? Celui où les algues dansent comme des rubans d’encre.
« Quand je crée, je pense à une table au bout du monde. Et à quelqu’un que je ne connais pas encore qui posera ses mains sur mes designs. C’est beau, non ? »
Naomi est l’une des 160 artistes de Nappart.
Elle crée pour que les tables racontent des histoires.
Portrait 2 – Yaroslav – Lviv, Ukraine
Dessiner, c’est continuer.
Yaroslav vit à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Depuis sa fenêtre, il voit les montagnes des Carpates et des lignes de fil électrique comme des portées de musique.
Il travaille debout, toujours, entre deux tasses de thé noir....et des éclats d’ombres sur papier.
Son motif préféré chez Nappart ?
Un réseau d’arbres stylisés, sans racine ni cime, entrelacés comme les voix d’un chœur. Elle adore créer des cartes de voeux animées en 3D ! Par exemple, un dessin de cabane d'oiseaux avec une galerie en 3D.
« Je dessine pour que quelque chose tienne debout, quand tout autour tombe. »
Malgré les secousses du monde, Yaroslav envoie ses créations.
Chaque ligne est un acte de paix. Chaque motif, une preuve que l’art circule encore, même en temps de guerre.
Il dit parfois qu’un motif peut être plus fort qu’un mur.
Portrait 3 – Éloi – Sault-Brénaz, France
La lenteur comme art.
Éloi vit près de Sault-Brénaz, un petit village au bord du Rhône. Son atelier sent la cire d’abeille, le papier ancien, et les herbes coupées. Chaque matin, il cuit son pain et les odeurs de levure embaument la cuisine. Il dessine à la plume. Lentement. Une ligne par matin, parfois deux. Il dit que le dessin a besoin de silence et de ciel pour bien pousser.
Son motif préféré chez Nappart ?
Un entrelacs de tiges et de racines inspiré des vieux jardins botaniques de Lyon, réinventé en tracé contemporain.
« J’aimerais que les gens s’arrêtent. Juste s’arrêtent. Et regardent. Et aiment»
Éloi est un homme discret, mais ses motifs parlent pour lui.
Dans chaque trait, un peu de sa terre, un peu de sa patience, un peu de nous.
Portrait 4 – Moana – Rotorua, Nouvelle-Zélande
Dessiner avec le vent.
Moana vit à Rotorua, là où la terre respire encore par ses sources chaudes. Rotorua est très connue pour son activité géothermique. On y trouve de nombreux geysers, notamment le Pōhutu à Whakarewarewa et des mares de boue chaude dans la ville même ! L'atelier de Moana est à ciel ouvert, souvent partagé avec les oiseaux, les embruns, les éclats de soleil et sa marmaille. Elle travaille à l’encre, parfois avec ses doigts, parfois avec des plumes trouvées au sol.
Ses motifs sont mouvants : spirales, ondulations, souvenirs de vagues et de chants.
Son motif préféré chez Nappart ?
Des baleines, des coraux, des sous-marins rouges ou bien encore une série de courbes organiques, inspirées du koru maori, symbole de renouveau.
« Je dessine pour que chaque repas soit un retour à la terre. »
Moana croit que les tissus peuvent être des talismans.
Elle aime l’idée qu’un napperon, posé à Montréal ou à Paris, puisse encore porter l’écho du Pacifique.
Portrait 5 – Kodjo – Kpalimé, Togo
Tracer, c’est transmettre.
Kodjo vit à Kpalimé, aux pieds des collines verdoyantes, là où l’air sent le cacao, le bois brûlé et la pluie chaude. Il a appris à dessiner en regardant les mains de son grand-père fabriquer des tampons de batik. Kodjo fait aussi partie des nombreux artisans du centre d'artisanat qui utilisent des techniques traditionnelles comme la sculpture sur bois et le batik. Aujourd’hui, il mélange le numérique et l’art ancestral.
Ses motifs sont souvent des symboles qu’il déconstruit : spirales, lignes, grilles, comme un alphabet sans fin.
Son favori chez Nappart ?
Un tissage visuel de signes inspirés de l’Adinkra et des chemins de fourmis — fragile, mais vivant.
« Ce que je trace aujourd’hui, c’est un écho de ce qu’on m’a murmuré hier. »
Kodjo dit qu’il ne dessine jamais seul.
Qu’il sent ses ancêtres dans chaque motif. Et que si un jour un enfant renverse du jus de mangue sur un napperon Nappart… alors, ce sera un dessin complet.
Portrait 6 – Kamila – Cusco, Pérou
Les montagnes en mémoire.
Kamila vit à Cusco, entre ciel immense et pierres anciennes. Elle brode d’abord avec les yeux : tout ce qu’elle voit devient motif. Des murs incas aux ombres des lamas. Son style est minutieux, très coloré, comme si chaque ligne avait bu la lumière des Andes.
Son motif préféré chez Nappart ? La Péruvienne, dans la collection des housses de coussins, "Femmes d'ici et d'ailleurs".
« J’imagine toujours un repas au bord du monde, le dos appuyé sur un coussin stylisé. Et un motif pour l’accompagner. »
Kamila dit que les tissus sont des messagers. Elle crée ses designs pour ceux qui veulent encore croire au sacré. Elle vend aussi des superbes cartes dont les images sont faites de fils de laine au marché de Pisac tandis que sa fille tisse et vend de jolis bracelets colorés.
(Jadis, les incas, lorsqu'ils prenaient leurs repas, s'assoyaient dos à dos au sol afin d'être plus confortables.)
Portrait 7 – Émilien – Saint-Adrien, Québec
L’hiver inspire les lignes les plus nettes.
Émilien vit dans un rang paisible, pas loin du mont Ham. Il dessine dans une petite serre chauffée où les plantes côtoient les crayons. Il aime les motifs sobres, inspirés par les givrures sur les vitres, les lignes du vent dans la neige, les traces d’orignal.
Son préféré ? Un napperon aux reflets blancs, bleus et gris, avec un orignal en avant-plan, comme un matin d’hiver.
« Un napperon, c’est un paysage plat, mais vivant. » Ma grand-mère disait toujours: "Pas question de ne pas mettre de napperons ou de nappes lorsque tu mets le couvert... Il faut que tu prennes le temps de bien t'installer pour mieux déguster."
Émilien croit à la lenteur, à la beauté utile.
Il dit que l’art à la table, c’est une forme d’accueil, un “bonjour” silencieux, un moment de bonheur.
Portrait 8 – Anika – Berlin, Allemagne
Lignes et contrepoints.
Anika vit à Berlin, dans un ancien immeuble reconverti en ateliers. Elle travaille le motif comme une partition musicale : alternance, contraste, silence. Elle est illustratrice et designer de choses colorées et ludiques. Son travail comprend des lettres, des livres, des motifs, des décors détaillés, des gens, des portraits et des paysages très colorés. Elle aime tout ce qui est couleurs et les animaux, surtout les écureuils! Ses dessins sont aussi parfois géométriques, presque mathématiques, mais toujours surprenants.
Son motif préféré à part des dessins d'écureuils? Des cercles noirs sur fond ocre, comme un rythme frappé doucement.
« J’aime que mes motifs fassent danser les fourchettes. »
Elle dit que la rigueur est une forme de tendresse.
Et que les règles n’empêchent jamais l’élan.
Portrait 9 – Miles – Savannah, États-Unis
Motifs au goût de lumière.
Miles vit à Savannah, en Géorgie. Il aime les fins d’après-midi longues et dorées. Il travaille souvent à l’extérieur, avec des carnets à spirale et du café fort. Ses motifs sont inspirés des quilts afro-américains, des routes poussiéreuses et des feuilles de chêne.
Son préféré chez Nappart ? Une série de carrés irréguliers, en tons de cuivre et d’ambre.
« Quand j’étais petit, on posait toujours une nappe pour célébrer quelque chose. Même si c’était juste une simple limonade. »
Miles dit que dessiner, c’est une façon de rendre hommage.
Et que chaque table est un petit théâtre de beauté.
Portrait 10 – Ginevra – Raguse, Sicile
Entre citron et lumière.
Ginevra vit dans une maison blanche sur les hauteurs de Raguse. Sa nouvelle passion est d'illuminer l'espace avec la lueur enchanteresse de notre lumière en encapsulant des fleurs séchées dans de la résine cristalline. Avec ses fleurs séchées ou ses tubes de peinture, elle crée avec des mains pleines de soleil et l’âme remplie d’histoires. Ses motifs sont luxuriants : vignes, fruits, carreaux anciens, reflets marins.
Son préféré ? Un tourbillon de feuillages et de motifs baroques en bleu profond comme les nappes d'apparats de Nappart.
« Une table sans motif, c’est comme un plat sans saveur. »
Ginevra rit fort, dessine tôt, cuisine tard.
Elle croit que chaque napperon est une invitation à la fête — même une fête tranquille.
Portrait 11 – France D- Québec, Canada
De l'école à la maison, de Nappart aux Éditions la raconteuse, c'est sa vision. Sa voix. Son fil.
France est une enseignante à la retraite du Québec qui aime quand les images racontent… sans dire un mot. Dans son espace de travail, la cuisine, comme dans sa classe, elle aime écrire des histoires très très vraies vécues avec ses élèves et créer des scènes à imprimer : pour les couvertures de fiches pédagogiques, les affiches scolaires, ou les textiles qui font parler les tables. Grande lectrice passionnée, elle dit que son plus grand bonheur est de travailler avec les enfants et de voir naître leur imaginaire au détour d’une image ou d’une phrase. « Si un seul dessin peut faire naître une histoire dans la tête d’un enfant… alors j’aurai beaucoup gagné. »
Elle adore les motifs fleuris, les vaches, les collages, les livres animés en 3D, les courts-métrages d'animation Pixar et les mondes miniatures construits dans des boites où l’on peut presque entendre les personnages chuchoter. En classe, charmée par un livre de la bibliothèque, on l'entend parfois dire à ses élèves: Ah, comme j'aurais aimé avoir pensé à écrire ce livre !
Ses motifs préférés sur nappart.ca ?
Les napperons de scènes d’Halloween pleines de mystères, ceux du monde scolaire remplis de vie et ceux de la collection fantaisie qui font flotter les idées.
Ce n'est pas pour rien que sa première entreprise nomme Éditions la raconteuse n'est-ce pas ? Et la seconde ? C'est Nappart et Compagnie !